Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement ;
(Avec l’assurance de ma très haute considération)
Honorables Députés Nationaux;
Monsieur le Ministre National de l’Emploi de la République démocratique du Congo ;
Messieurs les Représentants des Organismes et Institutions Internationaux;
Monsieur le Ministre Provincial du Plan, Budget, Emploi et Tourisme/ Ville de Kinshasa ;
Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers du Ministère de la Formation Professionnelle ;
Madame la Secrétaire Générale à la Formation Professionnelle ;
Monsieur l’Inspecteur Général de la Formation Professionnelle ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Institutions publiques et privées,
Distingués (es) invités (es) en vos titres et qualités respectifs.

A l’entame de mon propos, je tiens à souligner que dès son accession à la magistrature suprême, Son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI, Président de la République, Chef de l’Etat, a déclaré devant le Parlement réuni en congrès ce qui suit :

« Le défi des capacités revêt de nombreux aspects, je ne peux qu’en évoquer que quelques-uns. Notre système éducatif n’est pas en phase avec nos grands défis économiques et humains, le déficit en main d’œuvre qualifiée dans de nombreux secteurs s’est aggravé, de même que la culture et l’éthique du travail. C’est pourquoi, j’ai dédié à la Formation Professionnelle un ministère à part entière avec l’objectif de multiplier les Centres de Formation Professionnelle. Ma vision pour le Congo a toujours été de mettre l’homme au centre de l’action du gouvernement et de faire de la promotion du capital humain une grande cause nationale. C’est notre plus grand chantier sans lequel aucun des autres n’a de chance de prospérer ».

Le Programme d’Action du Gouvernement conduit par votre Autorité dans son ensemble concernant la Formation Professionnelle, sans en donner des détails, l’on peut retenir comme mission qu’il est assigné l’amélioration de l’offre de formation professionnelle.

Partant de cette assignation, le ministère s’est doté de plusieurs outils, notamment :

• L’élaboration d’un cadre organique visant non seulement à maitriser les effectifs mais aussi de les rendre cohérents avec les attributions,
• La prise des actes règlementaires pour l’organisation et la régularisation des divers niveaux de la Formation Professionnelle,
• L’instauration d’un cadre d’échanges avec les acteurs locaux et privés de la Formation Professionnelle,
• L’élaboration d’un cadre de concertation avec le secteur privé ;
• La préparation d’un Projet de Décret visant la réorganisation de l’Inspection de la Formation Professionnelle,
• L’instauration de la Foire de la Formation Professionnelle dont la 1ère Edition a été parrainée par vous-même du 24 au 26 octobre 2024 ;
• L’instauration d’un Répertoire National de Formateurs ;
• L’élaboration d’un document de la Politique Nationale de Formation Professionnelle ;
• La ratification, par notre pays, de la Convention de l’UNESCO adoptée par la Conférence Générale en 1989 relatif à l’Enseignement Technique et Professionnel en janvier 2025 ;
• La réorganisation des épreuves certificatives,
• La rédaction en cours d’un projet de Loi spécifique à la Formation Professionnelle.

Les journées de sensibilisation à la VAE que votre Autorité s’apprête à lancer dans les instants qui suivent s’inscrivent dans la droite ligne de l’amélioration de l’offre de la Formation Professionnelle.

Excellence Madame la Première Ministre, je me permets de vous dire que la formation professionnelle est notre compagnon de tous les jours et que malheureusement, l’on ne le réalise pas à cause certainement de la stigmatisation ou des préjugés sociaux.

Tenez, sans même prendre les aspects industriels et économiques, mais sous son prisme du vécu quotidien, tous les jours de notre vie, l’on a besoin d’un coiffeur, d’une maquilleuse, d’un tailleur, d’une bonne cuisinière, d’une bonne serveuse, d’un restaurateur (service traiteur), d’un chauffeur, d’un mécanicien, d’un preneur de sons, d’un électricien, d’un serrurier, d’un jardinier, d’un menuisier, d’un technicien de froid, d’un pompiste, … ce qui fait notre vie de tous les jours c’est la Formation Professionnelle. Et lorsqu’en montant un peu plus de prisme, la Formation Professionnelle s’invite à travers les carreleurs, les maçons, les arpenteurs, les géomètres, les huissiers, les greffiers, les grutiers, les cheminots, les logisticiens, les conducteurs d’engins lourds, les soudeurs plastique, les laborantins, les infirmiers, les urgentistes, les sapeurs-pompiers, les matelots, et ce dans tous les domaines de la vie.

Prenant en compte la brève description ci-dessus, la tentation est très forte de dire : “ formation professionnelle, c’est la vie !”

Je laisse donc à chacun de nous dans cette salle les soins de réaliser à quel point la Formation Professionnelle nous accompagne dans chaque pas de notre vie et ce, dans tous les domaines.

Revenant à cette journée consacrée aux acquis de l’expérience dont le contenu a été précédemment présenté, je m’en vais vous informer que cette expérience est la toute première depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. Ce lancement de valorisation des Acquis de l’Expérience en République démocratique du Congo inaugure aussi beaucoup de défis liés à la logistique, aux infrastructures, aux partenariats et surtout à la rigueur au moment M de validation devant le Jury.

Comme vous le savez, à l’issue de la 1ère Édition de la Foire de la Formation Professionnelle, les besoins en formation ne sont plus à démontrer. Il devient même urgent d’apporter les réponses pour toutes les couches de la population : les jeunes désœuvrés, les diplômés, les retraités ; selon que l’on pourrait classer ces besoins en termes d’insertion, de réinsertion sociale, de reconversion professionnelle, de l’entrepreneuriat, de l’employabilité ou de l’autoemployabilité.

Chaque jour, mon ministère reçoit d’innombrables demandes d’accompagnement, d’assistance technique, de financement, d’encadrement, d’information, de soumission des propositions de collaboration, tant par les publics que les privés, personnes morales ou physiques. Cette situation contraint mon ministère à approfondir les réflexions et à explorer des voies de financement innovants du secteur de la Formation Professionnelle.

A ce stade, j’assure à votre très haute autorité que le ministère s’organise et étudie tous les moyens nécessaires afin de parvenir à relever ces défis. Pour y parvenir, à titre d’illustration, le ministère dispose à ce jour :

• d’un registre des métiers classiques et innovants à travers tous les 145 territoires de la République démocratique du Congo ;
• d’un Projet de Programme National de Formation Professionnelle inexistant jusqu’il y a peu.

Le défi des infrastructures n’est pas en reste. A cet effet, je remercie du haut de cette tribune votre Autorité pour avoir approuvé, depuis le mois de mars 2025, les plans de constructions des Centres de Formation Professionnelle modernes en République démocratique du Congo.

Élevant toujours ces défis, après la signature du Mémorandum d’entente avec l’Institut chinois Shandong Business en novembre 2024, le Ministère vient de concrétiser, au mois d’Août dernier, le Plan d’Action visant l’échange des apprenants et d’expériences, la formation des formateurs, la co-construction de certains programmes, la construction des centres de Formation Professionnelle, J’en passe.

Dans ce registre, le Ministre vient de parrainer une collaboration entre l’Entité Nationale et Européenne de Formation, une institution italienne, avec un Centre partenaire congolais, installé à Lubumbashi.

Récemment au Japon, en marge des assises de TICAD 2025, un Protocole d’Accord a été conclu entre Mon Ministère, la Société japonaise HIMEC et le Groupe MES basé en République démocratique du Congo afin de former plusieurs congolais dans les métiers du bois en vue d’en tirer tous les effets induits possibles.

Excellence Mme la Première Ministre, sous votre leadership, le Ministère de la Formation Professionnelle se dote de sa vraie substance en vue de réaliser les missions attendues de lui ; celui de doter notre pays d’une main d’œuvre qualifiée et d’affronter ses grands défis de développement et de construction.

Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement ;
(Avec l’assurance de ma très haute considération)
Honorables Députés Nationaux;
Monsieur le Ministre National de l’Emploi de la République démocratique du Congo
Messieurs les Représentants des Organismes et Institutions Internationaux;
Monsieur le Ministre Provincial du Plan, Budget, Emploi et Tourisme/ Ville de Kinshasa
Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers du Ministère de la Formation Professionnelle;
Madame la Secrétaire Générale à la Formation Professionnelle ;
Monsieur l’Inspecteur Général de la Formation Professionnelle ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Institutions publiques et privées,
Distingués invités,
je vous remercie.

Je profite de cette occasion pour signaler à votre très haute autorité que dans le cadre du programme du gouvernement pour des formations gratuites aux inscrits de la Foire de la Formation Professionnelle et des dépendants des militaires, dans cette salle, vous avez un échantillon de 22 dépendants des militaires ayant suivi ce programme et qui signent, devant vous, des contrats de travail avec la Société SOGEREF ou ils ont été formés sur le tas à partir de zéro ; ce qui constitue une véritable illustration de la VAE.

Derechef, je remercie le principal partenaire qui a tout mis en œuvre pour la réalisation de cette activité, j’ai cité la Société PayNetwork à travers son Associée et Gérante statutaire, Mme Yvonne Kuswamina. Mes remerciements s’adressent également à Messieurs les Directeurs Généraux de l’ONEM et du FOGEC pour avoir participé à l’organisation et au succès de cette cérémonie.

J’exhorte également les sociétés qui utilisent la main d’œuvre congolaise à appuyer ce processus de VAE.
Merci.